jeudi 10 septembre 2009

La situation de ma convalescence postopératoire

Je suis toujours autant ravie d’être enfin une femme anatomique et je suis vraiment contente des résultats chirurgicaux de l’opération du Dr. Brassard. J’ai cependant encore des douleurs et j’en aurai peut-être encore pour quelques mois. Tout d’abord, mon système nerveux se réapproprie mes nouveaux organes génitaux et envoie sous forme de signaux électriques, des informations à mon cerveau. Ainsi, plusieurs fois par jour, j’ai des chocs électriques émanant de mon nouveau vagin. Ça surprend toujours et ce n’est pas des plus agréable. Aussi, je ne vous en avais pas encore parlé, mais cet été, par accident, j’ai enlevé les gales (je vous avais alors parlé de ce qu’est une escarre) de mes petites lèvres. Cette portion de mon anatomie est donc encore très sensible et cicatrise difficilement. De plus, étant donné que je n’ai plus de testostérone, mes hormones d’estrogène accélèrent le travail de féminisation de mon anatomie. J’ai donc une poussée mammaire presque constante et la douleur de celle-ci se juxtapose à celle encore un peu présente de mon augmentation mammaire chirurgicale. Finalement, ma flore vaginale se créé difficilement, entrainant des odeurs dont je vous évite la description. Tout n’est donc pas rose dans ma récupération et je fais encore « mon temps » comme on pourrait dire. Mais je garde en tête l’objectif que dans encore quelques mois et quelques autres chirurgies encore nécessaires, je serais enfin une femme complète et que je pourrais vaquer à mes occupations comme avant et commencé à découvrir ce nouveau corps qui est le mien…

2 commentaires:

Martyne l'Intellex a dit…

Je sais que tu n'aime pas ça te fait dire souvent que tu as un de ces courage... mais chaque fois que je viens te lire, je me dis que l'humanité nous fait endurer des douleurs incroyables! Moi, en tout cas, ça me demanderait tout un courage d'affronter et d'apprivoiser cette douleur et ces modifications! Je t'entends sacrer à chaque signal électrique, et je me demande si j'aurais la patience et le courage de me rendre jusqu'au bout d'une féminisation. Et pourtant, je dis souvent aux gens que tant qu'ils n'ont pas accouché, ils ne savent pas ce qu'est la souffrance. Toi, tu t'es toi-même accouché!
Merci de venir partager avec nous ces moments que tu voudrais peut-être vivre autrement. Ça ouvre l'esprit :-)

Pur bonheur a dit…

Bonjour Michelle,
merci de partager avec nous ta guérison. Je me doutais bien que ça serait une très grosse intervention et que ta convalescence complète prendrait un certain temps. On parle ici de retirer des organes pour en reconstruite d'autres...
Mais je te souhaite bon courage et en espérant que les médecins fassent le nécessaire pour que cessent ces maux qui doivent te bouffer l'énergie..