De devenir une personnalité publique attire son lot de connards. Mais même sans être une « veudette », de seulement être différent est difficile à vivre et les regards, les moqueries et les insultes sont encore chose courante dans notre société qu’on clame à tord, être ouverte sur la différence. Dans ma propre famille, je suis exclue des célébrations des fêtes, des partys d’anniversaire et d’une foule d’autres événements familiaux parce que ma différence n’est pas acceptée par tous. J’appuie et je vous invite à appuyer aussi la Fondation Jasmin Roy, le GRIS, Fierté Montréal et les autres organisations permettant à la société de se débarrasser de l’homophobie et de la transphobie qui fait perdre tant d’énergie et qui brise malheureusement la vie des plus faibles qui n’ont pas les ressources intérieures pour affronter le mépris quotidien.
Voici donc deux exemples de ce matin, d’homophobie ordinaire. Je protège l’identité de ces connards parce que je ne veux pas qu’ils vivent l’ostracisassions qu’ils font vivre aux autres, mais parce que ces exemples prouvent aussi que la hargne anti-gai existe malheureusement encore.
lundi 20 décembre 2010
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