Après certains moments tristes, voici ce qui est aussi apparu sur mon blogue poétique Côté Givré
Je te vois tranquillement t’éloigner et je pense à la mort.
Je sais combien ma condition te fait souffrir et tu es la dernière personne que je veux savoir souffrir.
Je sais être la cause indirecte de tes souffrances.
Je te vois difficilement tenter l’adaptation impossible.
Je vois ton deuil de l’homme que tu aimes.
Je vois la non-attirance de la féminité qui m’envahit.
Je comprends le déchirement intérieur que tu vis à chaque instant. Ce déchirement entre la personne que tu aimes et son nouveau sexe qui t’éloigne, entre la grande admiration et la réaction contre les regards de mépris, entre la compréhension et l’incompréhension, entre ce rapprochement qui t’éloigne des autres, entre l’homme que j’étais et la femme que je suis.
Quelle profonde tristesse que de savoir ta douleur! Quelle culpabilité et quel amour que tu portes à vouloir être là dans mes moments difficiles. Quelle joie que de savoir que malgré tout, nous aurons toujours cette lumière à partager…
dimanche 8 juin 2008
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