C’est à peu près il y a un an que mes mécanismes de négations tombaient d’un coup et que j’entrais dans ce qu’on appelle techniquement, la dysphorie d’identité de genre, qui est une forme de dépression. Un an plus tard, je suis en train de devenir ce que mon cerveau a toujours été, une femme. Je me sens bien et je m’adapte au mieux possible, à cette nouvelle réalité. D’ailleurs, je commence à me faire sérieusement séduire par des messieurs et ça me gêne énormément. Va falloir que je regarde ça avec mon psy et que je développe des mécanismes pour « gérer » ça…
Ce week-end, un monsieur durant un party auquel j’assistais, et qui savait que j’étais trans me dit, « tu devais être un bel homme parce que tu es vraiment une très belle femme ». Puis, il voulait savoir quelle était dorénavant mon orientation sexuelle. J’étais rouge comme une tomate, je bégayais et essayais de lui faire comprendre que j’étais lesbienne. Ça me faisait réellement plaisir puisque ça validait un peu ma féminité nouvelle, mais en même temps, je ne me suis pas réellement préparée à ça. La semaine dernière, un groupe de joueurs de pétanques d'un certain âge me sifflait et l’un des joueurs s’exclama, « Ho le beau parapluie », je regardais tout le tour de moi, mais j’étais bien celle à qui ces sifflotements et ces remarques étaient destinés. Je les remerciais poliment et continua de marcher en regardant droit devant. Disons que je marchais un peu plus vite qu’à l'accoutumée…
lundi 4 août 2008
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3 commentaires:
Va falloir apprendre à gérer ces vilains dragueurs maintenant que tu es une femme. Au fait, l'émission Dr.Phil pourrait bien t'intéresser aujourd'hui lundi.
Sylvie
Merci de l'info mais j'ai la chance de voire le Dr. Michel Campbell. Ces recommandations sont plus personalisées...
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